La vente d’Euriware repoussée.
Initialement prévu début janvier 2014, la direction d’Euriware a officiellement annoncé que la signature de l’accord de vente était repoussée à fin mars, osant accuser les élections professionnelles – qui ont connu une participation record de plus de 70% – et les instances représentatives du personnel qui contrairement à eux assument leurs responsabilités. En effet, et comme toujours, les directions du groupe Areva et d’Euriware sont à la recherche d’un bouc émissaire pour masquer leurs manquements et n’assument en rien les conséquences de leurs décisions. Plus factuellement, l’expert du CCE a dû saisir le juge pour obtenir les informations concernant les dossiers de candidature des acheteurs potentiels. A leur lecture, on comprend pourquoi la Direction d’Areva ne voulait pas les fournir : Il n’y est question que du contrat d’Areva, et rien d’autre ; donc ni business plan, ni mesure sociale, ni moyen de développement d’Euriware, ni même processus d’intégration pour savoir comment seront digéré-e-s les salarié-e-s. Et même le contrat Areva est flou car il est demandé 87 M€ d’économie sans précision ni sur le périmètre, ni sur la période. Sans parler d’un appel d’offre qui semblerait sérieusement truqué.