Depuis quelques mois, la direction a encore accéléré ses attaques contre tous les salariés du groupe avec une grande brutalité. Après l’externalisation de 900 salariés des activités WSDS dans des conditions très inquiétantes, elle met en place le nouveau schéma directeur des locaux en Ile-de-France et en province dans le but de réaliser des millions d’euros d’économies au détriment des conditions de vie de centaines de salariés.
Mais cela ne lui suffit pas.
Elle prévoit aussi le gel des salaires en 2015 alors que les actionnaires ont reçu des dividendes en hausse de 14% au titre des résultats 2014, une nouvelle augmentation de 10% par action étant prévue dans les deux prochaines années.
De plus, sous prétexte d’harmonisation des statuts des différentes sociétés Atos avec ceux des sociétés de l’UES Bull, la direction veut :
- Réduire le nombre de jours de RTT dans plusieurs sociétés et supprimer ou refuser d’attribuer les jours de fractionnement dans les autres,
- Réduire la part employeur dans le financement des complémentaires de santé et de prévoyance.
Aussi, les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, SUD, UNSA du groupe se sont réunies pour appeler les salariés à manifester leur mécontentement contre ce qu’il convient d’appeler une véritable agression à leur encontre.
Les organisations syndicales constatent que, loin d’annoncer des résultats catastrophiques, beaucoup d’indicateurs du Groupe sont au vert : progression du chiffre d’affaires, croissance de la trésorerie nette et de la rentabilité, progression du cours de l’action et des dividendes.
C’est dans ce contexte que les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, SUD, UNSA ont décidé d’appeler à des assemblées générales sur l’ensemble des sites Atos en France dans le cadre d’une journée nationale de mobilisation le 19 mai 2015 pour :
- Pas de gel des salaires, une augmentation générale pour tous qui améliore le pouvoir d’achat
- Maintien des jours de RTT pour tous, respect du code du travail et des conventions collectives
- Le maintien des garanties santé et prévoyance et du financement de la direction
- Arrêt des ruptures conventionnelles imposées et des licenciements.