Suite à l’annonce de 900 suppressions d’emplois chez AKKA, l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, UNSA) souhaite débattre d’alternatives concrètes à ce plan de restructuration. Mais la Direction reste sourde à nos demandes et se pose en seule victime de la crise actuelle. Or, sur certaines activités, les difficultés sont aussi liées à des choix stratégiques.
Au regard des pertes exceptionnelles constatées en 2020, ce plan vise une rentabilité à très court terme en conservant les objectifs d’avant crise. Le but est de rassurer les investisseurs et les actionnaires. En plus de détruire des centaines d’emplois, cela pourrait nuire à la pérennité de l’entreprise et peser lourdement sur les finances publiques.
Il existe des moyens, des outils, des dispositifs pour maintenir les compétences et éviter les départs contraints : Plan de Départs Volontaires, Activité Partielle de Longue Durée (APLD) … Nous serions ainsi au rendez-vous du redémarrage de l’activité.
En conséquence, l’intersyndicale demande la suspension du projet de restructuration et l’ouverture de négociations loyales pour étudier les solutions qui permettraient d’éviter un plan social.
Nous attendons aussi des pouvoirs publics qu’ils soutiennent les salariés des sociétés d’ingénierie sous-traitantes de l’aéronautique.
Nous invitons les salariés d’AKKA à se mobiliser pour appuyer cette demande, en espérant la présence des pouvoirs publics à leurs côtés. Une journée de mobilisation et d’échanges sera organisée le 21 janvier devant le site de Blagnac Andromède.