Form’Action février 2015 : Le Lean Management
Nous aurions pu aussi intituler cette journée, « Pourquoi le Lean fait-il mal au travail
Nous aurions pu aussi intituler cette journée, « Pourquoi le Lean fait-il mal au travail
La problématique de la compétitivité sert aujourd’hui d’alibi à la multiplication des seuils sociaux. C’est pourquoi, il nous ait apparu important de l’aborder afin d’armer idéologiquement nos camarades. Pour ce faire, nous avons fait intervenir deux économistes qui par leur maîtrise du sujet, ont su apporter un éclairage important sur cette question.
Le secteur des centres d’appels est composé à 70% de femmes. Cette situation n’est pas sans impact sur les conditions de vie au travail, de rémunérations, mais aussi de reconnaissance de certaines compétences considérées comme innées chez les femmes.
Avec la Loi Sécurisation de l’emploi, la complémentaire santé, faisant partie du dispositif général de prévoyance va être élargi à l’ensemble des entreprises. Il appartiendra aux syndicats de négocier systématiquement au niveau de la branche ou de l’entreprise un accord portant sur l’adoption d’un contrat de complémentaire santé. La prise en charge des soins et des accidents est une question primordiale qui a impact fort sur les salariés et leur famille. Il s’agit donc d’aborder ces négociations avec un maximum de réparation sur les enjeux, le contenu et les modalités de la mise en place d’un tel accord.
Dans un contexte de recul social impulsé par le MEDEF et largement soutenu par le gouvernement, il est nécessaire de se pencher sur les implications concrètes des nouvelles dispositions de consultation des instances salariales pour pouvoir, en tant que syndicaliste, prévenir ses impacts sur l’exercice syndicale et sur les droits des salarié-e-s. Il en va de même pour toute les régressions que comportent la LES et son principe désormais imposé de flexisécurité qui constituent de nouveaux obstacles que nous devons apprendre à connaître pour mieux les surmonter.
La durée du travail est le premier thème qui a fait l’objet de lois sociales depuis le 19ème siècle. Avec le développement du capitalisme et du salariat, de nombreuses luttes ont été organisées par le mouvement ouvrier afin de réduire la durée du travail. La journée d’études permet de balayer les principales notions et la réglementation actuelle qui s’adapte de plus en plus aux exigences du capital qui ont des conséquences sur la santé des salarié-e-s.
Les élections professionnelles représentent l’une des rares occasions pour les salariés de faire entendre collectivement leur voix au sein de l’entreprise.
Dans la lutte idéologique que même le patronat sur la question de la baisse du « coût du travail », les NAO peuvent être un formidable moyen d’avancer nos propres analyses. Bien entendu, il ne s’agit pas de convaincre l’employeur mais de mener une campagne visant à démystifier les analyses patronales. Cela passe par l’utilisation de la rubrique du bilan social concernant les rémunérations mais aussi de l’ensemble des informations que l’employeur remet lors de cette négociation.
Le bilan social est un document obligatoire pour les entreprises/établissements de plus de 300 salarié-e-s. Il fait l’objet d’une procédure d’informations, consultations du Comité d’entreprise et fournit un certain nombre d’informations, définies par le Code du travail sur les grandes questions sociales :
Le CIR a été créé en 1983. Il était destiné à permettre « le développement de la recherche ». Le CIR s’est développé en augmentant le nombre de bénéficiaires. Les multiples réformes ont eu pour conséquence d’en faire un « produit » fiscal très attractif. Des montages sont d’ailleurs proposés par des cabinets en ce sens. Mais il est vrai que le patronat a surfé sur nombre de décisions européennes. Après le Conseil Européen de Lisbonne de mars 2000, celui de Barcelone de mars 2002 a décidé que les efforts de dépense en matière de recherche, devraient être portés à 3% d’ici 2010.