La fédération

refonte

22 mars 2018 : Pour nos droits et nos services publics !

Mi-février, l’ordonnance-balai censée rectifier les coquilles présentes dans les précédentes a réservé son lot de surprise. Aux régressions déjà en vigueur s’ajoute notamment la possibilité d’extension des forfaits-jours à l’ensemble des salarié-e-s, sans l’aval de ces derniers, sur simple signature d’un accord majoritaire avec les syndicats. Cette dérogation aux 35h, quand elle est en place, entraînera une augmentation du nombre d’heures travaillées sans comptabilisation des heures supplémentaires, ainsi que le non-respect du temps de repos, comme l’atteste la bataille menée et gagnée par nos camarades de la CGT Accenture. Si les heures supplémentaires non-payées sont depuis longtemps une réalité dans de nombreuses entreprises, cette mesure offre au patronat un nouveau biais, légal cette fois, pour se délester de ces obligations à les payer. On connaît déjà pourtant trop bien les effets sur la santé de ces horaires à rallonges : stress, fatigue, burn-out, risques cardiovasculaires augmentés, etc.