Communication fédérale

Soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim

Depuis le début de semaine environ 1500 détenus palestinien.ne.s ont entamé une grève de la faim illimité pour mettre un terme aux abus de l’administration pénitentiaire d’occupation. En guise de réponse, les autorités israéliennes, loin de prêter une oreille aux revendications des prisonniers grévistes, a au contraire augmenté le niveau de violence imposée à ces hommes et ces femmes qui luttent pour leur dignité. Leurs biens se trouvant dans les cellules ont été confisqué et certains prisonnier.e.s transféré.e.s ailleurs…

Pour un tour social, antifasciste et antilibéral, mobilisons-nous massivement le 1er Mai !

Cette année, le premier mai se déroulera dans un contexte politique très lourd. La manifestation viendra clore, à notre manière, le bilan d’un quinquennat désastreux et cinq années de luttes acharnées pour défendre nos droits. Mais elle permettra surtout d’exprimer, entre les deux tours des élections présidentielles, la voix des travailleurs et des travailleuses qui ont été les grands absents des débats politiques de ces derniers mois.

Solidarité avec la lutte du peuple guyanais

« Pou la Gwiyann Dekolé !»

8 ans après le mouvement social LKP en Guadeloupe, c’est au tour des travailleurs et travailleuses de Guyane de se mobiliser. Depuis le lundi 27 mars, le département d’outre-mer est touché par une grève générale d’ampleur lancé par l’Union des Travailleurs Guyanais (UTG) qui regroupe 37 syndicats. Ce mouvement soutenu par la population et une partie des élus locaux est relayé par des collectifs militant qui se sont unis autour des préoccupations sociales et salariales qui touchent un des départements les plus pauvres de France. Le collectif « Pou la Gwiyann Dekolé !» (« Pour que la Guyane décolle ») est d’ores et déjà en train d’établir une liste de revendications qui dénoncent en particulier l’insuffisance en infrastructures sanitaires et scolaires qui touche le territoire, l’insécurité (la Guyane bat des records de criminalité) et la dépendance économique vis-à-vis de la métropole. Le mouvement, qui a commencé avec les salarié-es d’Endel (maintenance du centre spatial de Kourou) et d’EDF, a progressivement agrégé tous les mécontentements sociaux, des agriculteurs qui protestent contre le retard des versements de la politique agricole commune (PAC) aux amérindiens qui dénoncent le vol des terres et les conséquences de l’orpaillage, en passant par le personnel hospitalier, les transporteurs et les enseignants.

Solidarité avec Elie Domota

La commission Exécutive de la Fédération CGT des Sociétés d’Etudes affirme sa solidarité avec Elie Domota, secrétaire de l’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe face à la répression contre les militants syndicaux de Guadeloupe.

Résultats des élections TPE dans les branches dépendant de notre champ de syndicalisation

La Fédération CGT des Sociétés d’Etudes arrive en première place dans 8 branches sur les 16 dépendants de notre champ de syndicalisation.

Ce résultat nous le devons à notre travail au sein des différentes branches et notamment notre action envers les salarié-e-s des entreprises les plus petites qui sont souvent celles et ceux qui voient leurs droits les moins garantis.

La méthode El Khomri, ou l’art de souffler sur des braises incandescentes

Le 5 octobre 2015 avait marqué les esprits : suite à l’annonce du plan de licenciement des salariés d’Air France, le directeur des Ressources Humaines en charge de l’annonce y laissait sa chemise… Une chemise contre 2900 emplois sacrifiés ! Cet épisode a eu le mérite de « mettre à nu » une réalité sociale qui fait aujourd’hui partie de notre quotidien : la recherche effrénée de rentabilité détruit des vies, du jour au lendemain ce sont des milliers d’emplois de supprimé comme aujourd’hui à SFR et hier à Air France, ce sont des milliers de familles qui paient les décisions des actionnaires et ce sont aussi des milliers de travailleuses et travailleurs qui choisissent de résister et de se défendre face au néo-libéralisme. La chemise arrachée à Air France est devenue le symbole de cette question sociale que l’Etat d’Urgence n’a pas réussi à occulter. Cet événement portait déjà en germe toute la colère sociale qui allait éclater quelques mois plus tard, de la même manière que le traitement politique et médiatique de l’affaire nous a préparé à l’hystérie idéologique qui s’est déchaînée contre les opposants à la Loi Travail.

Pas de trêve contre la loi travail !

Malgré la période estivale, il est important de rester mobilisés contre le vote de la “loi travail” et d’amplifier la lutte pour faire barrage à son adoption en seconde de lecture par l’Assemblée nationale.

La Fédération appelle donc, à nouveau, l’ensemble des salarié-e-s de ses secteurs professionnels à faire grève le 5 juillet et à participer massivement aux différentes manifestations organisées partout en France ce jour-là.

Oaxaca, le 19 juin 2016 – Ni oubli, ni pardon !

La Fédération CGT des Sociétés d’Etudes condamne fermement la répression qui s’est abattue sur les enseignants en lutte d’Oaxaca au Mexique le 19 juin dernier. Au moins 8 manifestants ont été tués par balles et l’on compte plus d’une centaine de blessés et des dizaines de disparus. Cette terrible nouvelle qui intervient à un moment où nous connaissons nous même en France une répression antisyndicale sans précédents bien que dans des proportions moindres par rapport au Mexique, nous rappelle que notre lutte est aussi internationale car nous nous heurtons aux mêmes forces réactionnaires.