Communiqués de presse

La flexibilité ou la mort !

C’est en résumé ce que nous proposent les patrons du secteur que cela soit ceux donneurs d’ordre ou prestataire. Voilà pourquoi, pour la seconde fois en un mois, nos deux organisations syndicales sollicitent la tenue d’une table ronde auprès du Gouvernement. Au moment même où les employeurs fourbissent leurs argumentaires pour justifier la suppression de près de 3.000 postes dans le secteur : Cela va de l’arrivée de FREE aux délocalisations.

Conférence de presse SONDAGE

ERRATUM : Nous avions annoncé un salaire annuel garanti minimum de 11 624,80€ pour un contrat CEIGA. En réalité, l’annexe 4 prévoit “une rémunération au moins égale à 60% des gains perçus durant la période de référence”. En fait, le salaire garantit se porte donc à 6 974,88€ par an, soit 581,24€ par mois… Cela se passe de commentaires…

Conférence de presse sur le SONDAGE

Développement économique ou développement de la précarité

En cette période de campagne électorale, les sondages d’opinion occupent une place prépondérante dans les medias. Et au-delà des cotes de popularité des candidats à l’élection, les méthodes même de recueil des données font débat.

La liberté syndicale est sacrée au Maroc comme en France

Voilà plus d’une semaine que les salarié-e-s du centre d’appels TOTAL CALL, filiale marocaine du groupe ILIAD, maison mère du célèbre opérateur de téléphonie et d’internet FREE, sont en grève, à l’appel de leur syndicat UMT, pour le respect du code du travail local en matière de représentation des salariés, mais aussi pour une augmentation de salaires (gelés depuis 6 ans), une amélioration des conditions de travail, du transport du personnel et de leur restauration.

Licenciement du DS CGT ESR

Le « boom de l’informatique » a donné naissance aux SSII (Sociétés de Services et d’Ingénieries Informatiques) qui offrent leurs prestations pour le compte de clients divers et variés.

Ces prestations peuvent parfois se traduire sous la forme de salariés consultants envoyés en mission chez le client pour réaliser une tâche définie pour un temps déterminé selon l’ordre de mission issu du contrat de service obtenu par les commerciaux.

Lorsque la mission est terminée, le consultant est rappelé pour une nouvelle mission ou, en attendant celle-ci, rentre dans une période d’attente d’affectation, dite “d’inter-mission”.

La gestion du personnel en inter-mission est différente selon les SSII et la plupart profitent de cette période d’accalmie pour proposer des formations afin de valoriser le niveau des prestations proposées.

Toutefois, une partie de ces sociétés ont une façon très curieuse de gérer cette catégorie du personnel qui se trouve malmenée.

Le cas de la société ESR (Nyse Euro: ESRP) siégeant à Meudon est particulièrement significatif.

Les salarié(e)s en inter-mission assistent chaque lundi à des réunions lors desquelles on leur fait ressentir leur lourde charge financière et, par la même, leur responsabilité de retrouver une mission au plus vite (tâche normalement affectée aux commerciaux).

Lors d’une de ces réunions, le Délégué syndical CGT a formulé une fois de plus sa demande d’obtenir une activité afin de mettre fin à plus de 55 mois d’attente d’affectation à une mission par sa hiérarchie. Le PDG a cherché à empêcher ce salarié de s’exprimer sur ses conditions de travail et ainsi rappeler que l’employeur est tenu de fournir une activité à ses salariés. Les représailles n’ont pas tardé contre ce Délégué syndical, en ligne de mire de la Direction depuis plusieurs années (intimidations, sanctions, mise au placard, …).

Il est vrai que ce Délégué Syndical (et plus généralement la Section Syndicale CGT ESR) est en pointe dans le combat pour la défense des salariés du Groupe ESR.

Les conditions de travail de ces salariés n’ont cessé de se dégrader d’année en année : Stress, turn-over trop important, nombre d’arrêts maladie en forte hausse, …

Un rapport du Cabinet Technologia a révélé fin 2009 que les salariés du Groupe ESR subissent des conditions de travail dégradées (management coercitif et démotivant, désaffiliation des salariés, série de changements déstabilisant l’activité, ambiance difficile, manque de communication…).

Sans réel plan d’action mis en place, et compte-tenu de l’existence d’un réel risque grave, les Comités d’Hygiène Sécurité et Conditions de Travail (CHSCT) de ESR Meudon et Saint Priest ont décidé de mandater fin 2010 le cabinet SECAFI pour « disposer d’une étude complète relative au dysfonctionnement des relations interpersonnelles et aux atteintes à la santé physique et mentale des salariés ».

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